Fantasme du passé et du Futur
Le clergé musulman ne s’intéresse pas au présent, ce dernier paraît pour lui totalement inexistant.
Il ressasse le passé glorieux ou un futur messianique où les musulmans redeviendront les premiers.
Donc tout le discours religieux tournera autour de l’exemple des grands personnages passés de l’islam ou d’une jurisprudence totalement hors-sol, ou du Mahdi, du Dajjal (l’Antechrist) et du retour de Issa (as) (Jésus) donc de la fin des temps.
Mais en attendant que fait-on du présent ? Quelles solutions développons nous pour faire face aux nouveaux défis qui se posent à l’humanité? Là c’est silence radio.
Jamais vous n’entendrez de "savants” s’intéresser au transhumanisme, à la blockchain, au biotechnologie, à l’intelligence artificielle...ce n’est pas censé être leur boulot, le leur c’est d’être gardien du passé ou du futur, jamais du présent.
Cela devient très cocasse lorsqu’on constate que dans la langue du Coran, passé, présent, futur se confondent totalement.
En effet, il n’y a strictement aucune logique chronologique dans le fil du déroulement du Coran. Ceci afin de signifier à l’humain que le temps est une donnée toute relative et qu’en tout état de cause le Créateur s’adresse toujours à sa créature au présent, les événements passés ne servant que de leçons pour le présent, car le passé est révolu et le futur totalement incertain pour tout humain.
Beaucoup plus grave, ce "futur messianique glorieux" n’apparaît nul part dans le Coran, en effet pas une seule trace ni du Mahdi, ni du Dajjal...pour un événement aussi crucial et attendu, c’est pour le moins troublant, il est à craindre que beaucoup vont devoir encore attendre très longtemps en continuant à omettre de faire fonctionner leur cerveau au présent.
Vivement le renouveau.
Karim Benabdelkader